lundi 20 mars 2017

La fosse aux ours d'Esteban Bedoya

Les nouvelles d'Esteban Bedoya se déroulent en différents endroits d'Amérique Latine. On y suit divers personnages (tous très colorés !) dans leurs « divagations », leurs rêves et leurs fantasmes. L'écrivain nous invite par exemple dans cet entre-deux dans lequel nous nous trouvons parfois au réveil lorsque rêve et réalité se mélangent, ou bien dans cet état qui est le nôtre lorsque nous sommes très amoureux ou très optimistes, lorsque nous nous trouvons « sur un nuage » et voyons tout d'un autre point de vue. 

Vie, mort, amour, sexe, enfance, religion, tous les thèmes constitutifs d'un peuple sont abordés ici par cet écrivain à la plume évocatrice et envoûtante. De nombreuses références sont également faites à des personnages traditionnels de contes et/ou mythologiques.
On entend souvent dire : « Il faut savoir lire une langue, savoir l'écrire, mais également être capable de penser dans cette langue ». Avec La fosse aux ours, Esteban Bedoya ajoute une nouvelle dimension à la découverte de la culture latino-américaine et nous dit qu'il faut également savoir rêver comme les hommes de ces pays.
Le planteur de coquelicots


Puisqu'il s'agit d'un recueil de nouvelles, il se peut que certaines d'entre elles parlent plus que d'autres à chacun des lecteurs. Pour ma part, Le planteur de coquelicots est le récit qui m'a le plus charmée. J'ai aimé me faire prendre dans les filets de l'histoire de Prakash et de son éléphant nommé... Fais mon bonheur !

Ce livre constitue ma bonne nouvelle du lundi 20 mars 2017 :

3 commentaires:

  1. La quiche... J'avais commenté ton article. Au lieu de valider, j'ai fermé la fenêtre... Je disais donc qe j'adorais le thème réalité/fiction. Je ne lis pas beaucoup de nouvelles bien que ce genre me plaise plutôt bien. Bonne soirée!

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. Je n'accroche pas toujours au mélange réalité/fiction que je trouve parfois trop fantaisiste (ça c'est mon côté cartésien qui refait surface par moments), mais ici, c'est vraiment très bien dosé et envoûtant; oui, c'est vraiment le mot : envoûtant.

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